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jeudi 29 novembre 2012

225. Création de Contes "auvergnats" ! (Octobre / Novembre 2012)

     Voici "enfin", les 2 contes commencés durant la Classe Rousse à St Nectaire.
Non seulement, ils sont finis mais les enfants les ont également illustrés !!!



Une étrange bergère


     Il était une fois, un pays imaginaire. Et, dans ce pays tout entier, la terre tremblait chaque heure ; C’était pour quoi, les maisons étaient construites en chamallow, les vitres en gélatine et les volets en caoutchouc … A Malabrot, l’un des petits villages de ce pays, habitait un mendiant. On le surnommait « Longue-Barbe » car il possédait une barbe blanche qui lui caressait les genoux lorsqu’il était debout ! Les villageois qui le voyaient régulièrement dans les rues, ne lui adressaient que très peu souvent la parole.

Le village de Malabrot

Longue-Barbe

     Un matin brumeux, une bergère inconnue arriva aux portes du village. Ses cheveux noirs et brillants rappelaient le plumage d’un corbeau. De plus, cette chevelure lui arrivait jusqu’au bas des reins. Avec un magnifique sourire, elle devançait cinq moutons qui avaient, eux, un pelage blanc comme la neige et surtout de grands yeux verts … comme elle ! Les villageois n’avaient jamais rien vu de tel. Sous l’une des manches de sa robe, personne ne pouvait voir un tatouage d’araignée dont elle seule connaissait l’existence. Durant la nuit, tous les villageois sans exception révèrent de cette jolie et agréable bergère.

La jolie bergère

     Or, étrange, le lendemain matin, un bébé de quelques mois avait grandi de plus d’un mètre durant la nuit et il parlait maintenant comme un adolescent. Etrange également, le surlendemain, le père de cet enfant avait pris des rides sur le visage et ses cheveux avaient grisonné fortement. Il semblait avoir vieilli de dix ans.
Chaque nuit, un villageois de Malabrot prenait quelques années. Le phénomène se passa ainsi durant treize nuits. Il fallait faire quelque chose !
Tous les hommes furent donc conviés au grand conseil du village. Beaucoup de discussion entre chacun mais rien n’expliquait la situation jusqu’au moment où l’aubergiste accusa « Longue-Barbe » qui était au milieu de la foule :
«  C’est toi qui est responsable de nos malheurs ; tu es dehors par tous les temps y compris la nuit pendant que nous dormons tranquillement.
-          Ce n’est pas moi répondit de suite le mendiant. Je ne sais pas pourquoi vous m’accusez. Laissez-moi trois jours et je vous prouverai que je suis innocent ! »
Sur ce, le village accepta. Trois jours, pas plus …

     « Longue-Barbe » avait son plan. Durant la nuit suivante, il fit semblant de dormir au pied d’une fontaine. Soudain, il lui sembla apercevoir une ombre féminine qui se dirigeait vers l’une des maisons du village. Elle sortit ensuite une bourse de laquelle elle prit une poudre qu’elle jeta dans la serrure de la porte. Puis, stupeur, l’ombre diminua, diminua et se transforma en une toute petite araignée à yeux verts qui passa par cette même serrure.

La sorcière se transforme ... en araignée !

L’homme avait compris : la bergère. Oui, c’était sans doute une sorcière qui avait réussi à tromper tout le village. Alors, sans attendre, il partit à toutes jambes vers la bergerie de cette drôle de créature. Il monta les escaliers et arriva devant une porte noire sur laquelle était écrit « Laboratoire ». Le mendiant ouvrit la porte sans se poser de question et aperçut des crânes, des serpents dans des bocaux, des fioles de toutes les couleurs mais surtout, au milieu de la pièce, le grimoire de la sorcière. Il s’en approcha et constata que les pages étaient ouvertes au chapitre « Comment faire vieillir quelqu’un de dix ans ? » Pas de doute, c’était bien la bergère la responsable de tous ces malheurs !

L'horrible laboratoire

Longue-Barbe et le grimoire

     Tout à coup, des pas retentirent hélas dans les escaliers de la maison. La sorcière était de retour. Très vite, « Longue-Barbe » arracha une page du gros livre intitulée « Comment organiser une disparition explosive ? » puis se cacha sous la table la plus proche.
Lorsque la jeune femme fut couchée, il sortit de sa cachette et rejoignit le centre du village. Sur la page dérobée, il lut attentivement les ingrédients nécessaires pour la réalisation de la potion maléfique de disparition : cinq pétales de rose, trois cheveux roux, de la sève de chêne et des écailles de dragon. Des pétales, des cheveux, de la sève, oui ! Mais des écailles de dragon ?

     Le mendiant prit alors un taxi-carrosse tiré par deux licornes et s’envola en direction de la forêt de chênes qui se trouvait à trois lieues. Lorsqu’il vit un grand arbre un peu particulier, il tira sur les brides de l’attelage et fit descendre ce dernier. Là, « Longue-Barbe » trouva l’entrée d’une immense grotte à l’odeur de souffre.
Il entra discrètement et remarqua une peau d’écailles : la mue d’un dragon ! Il en prit plusieurs écailles puis reprit sa marche silencieuse. Mais, les pas résonnaient terriblement dans la grotte. Alors, pour moins faire de bruit et éviter toute mauvaise rencontre, il colla une écaille sous chacune de ses chaussures. Ouf, plus rien !

Dans la grotte du dragon

     Arrivé au carrosse, « Longue-Barbe » et ses écailles devait trouver maintenant les autres ingrédients. Il n’eut aucune difficulté pour réunir les pétales, la sève et quelques cheveux d’un rouquin tout étonné de sa demande. Il ne restait plus qu’à retrouver la bergère …

     Il la trouva près de l’enclos de ses moutons :
« Bonjour jeune et jolie bergère. Comment allez-vous ce matin ?
-          Bien. Mieux que toi, vilain mendiant ! répliqua-t-elle méchamment.
-          Mieux que moi ? Non. J’ai percé ton secret.
-          Mon secret ? questionna la bergère qui rougit.
-          Tu es une sorcière et c’est toi qui fais vieillir le village ! » lança l’homme.
Il saisit alors une fiole qui contenait la potion qu’il avait préparée, l’ouvrit et en jeta le contenu sur la jeune femme. Cette dernière se transforma en un instant en une fusée noire et rapide qui décolla en direction du ciel et qui explosa au-dessus du village. Ce fut comme un merveilleux feu d’artifice duquel retomba une pluie de paillettes qui brillaient de mille feux … La poudre se répandit sur chacun et redonna leur vrai âge aux villageois.

La sorcière s'envole ...

et explose !

     Après être retourné chez la sorcière, « Longue-Barbe » se dirigea vers le conseil du village. Tous les villageois lancèrent des cris de joie et, après avoir brûlé le grimoire ramené, ils organisèrent la plus belle des fêtes pour leur sauveur …





Le voyage de Jacob



     Il y a un certain temps, un jeune garçon du nom de Jacob qui prit un avion pour les Etats-Unis :
« A bientôt Jacob. Passe un bon séjour ! » lui dirent ses parents avant que celui-ci n’entre dans l’avion. Un dernier au revoir par le hublot et se fut le décollage.

     Quelques heures de vol étaient passées quand l’appareil survola le Triangle des Bermudes. Soudain alors, un bruit terrible retentit du milieu de l’avion et un réacteur prit feu. Les pilotes ne comprirent pas ce qui s’était passé tandis que les passagers ne se rendirent compte de rien. L’avion s’écrasa sur une plage.

L'avion s'est écrasé sur une île

Jacob, le seul survivant

     De longues heures passèrent. Jacob était le seul survivant !
     Le jeune homme totalement sonné sentit un liquide frais lui passer sur les lèvres. Il ouvrit la bouche et en avala. Après un gros effort, il ouvrit alors les yeux et, surprise, vit devant lui une grande limace bleue surmontée de grandes antennes :
« Où sommes-nous ? » lui demanda-t-il.
-          Au milieu du Triangle des Bermudes répondit l’étrange animal. Et comment t’appelles-tu ?
-          Je ne sais plus. Je ne me rappelle de rien …
-          Ce ne serait pas Jacob, ton nom ? demanda la limace en regardant la gourmette de l’homme.
-          Oui, c’est cela. Jacob. Je m’appelle Jacob !
-          Moi, c’est Gugus ! ricana la bête rampante. Allez, viens, je t’emmène dans un refuge secret »
Jacob jeta un dernier coup d’œil sur le reste de l’appareil et se dit qu’il avait eu bien de la chance ! 

L'étrange Gugus

     Gugus le dirigea alors dans sa demeure, une grotte sombre, froide et humide comme un marécage. L’animal expliqua à Jacob que ses amis, des Cyclopes, étaient tous les jours chassés par « Palichon », un cruel chat avec de longues cornes, des bottes magiques et une arbalète.  Chat qui ne se déplaçait jamais sans sa monture « Le Rouge », un dragon des plus méchants reconnaissable à ses tatouages représentant des serpents noirs. Ces deux horribles créatures avaient la particularité d’habiter tout en haut … d’un volcan !

Jacob devant l'entrée de la grotte

     Après une longue discussion, Gugus et Jacob ressortirent de la grotte à la recherche des fameux Cyclopes. Ces derniers, très peureux à cause du dragon, ne furent pas faciles à trouver mais finalement …
Le chef des Cyclopes s’approcha :
« Bonjour Gugus. Je vois que tu es accompagné. Qui est-ce ? questionna-t-il.
-          Ce jeune homme se nomme Jacob. Je l’ai rencontré alors qu’il n’est que le seul survivant d’un avion qui s’est écrasé sur la plage.»

Les Cyclopes

     C’est alors que Jacob qui avait pris froid dans la grotte de Gugus se mit à éternuer. Immédiatement, la limace se statufia sans que le jeune homme ne se rende compte tout de suite. Au bout d’un petit moment, il remarqua Gugus immobile sans aucune réaction mais il ne comprit pas ce qui lui était arrivé. Jacob, décidément très enrhumé, éternua une seconde fois. Ce qui remit Gugus en mouvement.
Les deux amis réfléchirent et comprirent que Jacob avait sans doute un pouvoir pour figer les gens. Ce serait peut-être utile … plus tard. De longues explications puis Jacob et Gugus décidèrent d’une stratégie pour capturer Palichon et Le Rouge sous les encouragements des Cyclopes qui voulaient vraiment se venger.

Le pouvoir de Jacob

     Comme prévu, les Cyclopes firent du bruit en tapant sur des bambous afin d’attirer l’attention de l’animal ailé. L’arrivée de ce dernier ne se fit pas attendre ; Le Rouge apparut. C’est alors que Jacob sortit du poivre de sa besace, ce qui le fit vivement éternuer. Le dragon réagit violemment en agitant son énorme queue et involontairement envoya son cavalier très loin au fin fond des mers avant de se retrouver figé sans rien comprendre ce qui lui arrivait.

Le Rouge et Palichon le chat

C’est ainsi que les Cyclopes soulagés, entourèrent Jacob et commencèrent une danse pour le célébrer.

Et Palichon alors ? Il revint sur la plage plusieurs heures plus tard sans ses bottes, ni son arbalète. Il les avait laissés au fond de l’eau afin de pouvoir nager plus facilement. On dit même que, pris de générosité, Gugus et Jacob décidèrent d’adopter ce « pauvre chat sans défense » …

Jacob, Gugus et ... Palichon !


16 commentaires:

  1. J'adore notre histoire.Les déssins sont trop jolies.

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  2. Guy vous avez pas mie les déssins de jacob??????????????????????Ils ont pas fini

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  3. Patience les enfants ...
    Le Blog ne se fait pas tout seul !!!

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  4. Le dessin de Ben et Alban est trop bien! Je ne veut pas dire que les autres sont

    pas beau!
    Rassurez vous

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  5. Ils sont aussi très beau les déssins de Jacob.

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  6. Moi j'aime bien Gugus avec sont lance-pierre aux antennes!
    Mais j'adore les cyclopes,BRAVO Anais tu les a très bien fait!!!!!!!!!

    SAMUEL

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    1. La famille cyclope? A gauche la petite sœur après la maman le papa puis le grand frère...qui n'a pas l'air d'aimer sa famille!

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  7. ils sont trop bien les dessins et les contes !!!!!



    margaux

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  8. C'est sur qu'ils sont supers nos contes. Nous avons quand même bien travaillé.

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  9. Nos contes sont supers mais c'est un peu grâce aux animateurs de la classe rousse!

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  10. Et oui sinon on aurai pas eu l'idée.

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