555. Littérature / Dire - Exposé : L'escrime (13 Mars 2015)

            Après la présentation du BMX, voici un nouvel exposé sur le sport présenté par Mélissa et Sasha : l'escrime !

L'ESCRIME

Histoire de l'escrime

L'escrime existe depuis toujours ou presque.

Dès que l'homme a su travailler le bois puis le fer, il a fabriqué des armes pour se défendre et survivre. Beaucoup de civilisations ont donc intégré l'apprentissage du maniement des armes et l'étude de l'escrime dans leurs principes fondamentaux.

La plus ancienne manifestation d’escrime remonte à 1190 avant Jésus-Christ. Bas-relief du temple de Médinet-Abou, construit en Haute-Egypte par Ramsès III. Les armes sont mouchetées et certains escrimeurs portent un masque.

Les Chinois connaissaient déjà parfaitement le maniement des armes et notamment du sabre.

En Grèce aussi, l'escrime est l'une des sciences les plus anciennes et, bien sûr, à Rome dont les gladiateurs en faisaient, malgré eux, un spectacle.

Au Moyen-Age, l'escrime devint, outre son aspect militaire, une occupation pour la noblesse.

C’est au début du XVe siècle que l'escrime moderne prit son essor avec les Italiens en 1531 : un ouvrage répertorie trois positions de la main en garde.

L'école française d'escrime nait officiellement en 1567, année ou Charles IX autorise la création de l'Académie des maitres d'armes.

L'escrime opère sa mutation vers le sport à la fin du 19ème siècle. En effet, en 1870, l'escrime fait sa grande entrée dans le concert sportif international puis en étant inscrit au programme des premiers Jeux Olympiques de 1896.

Les 3 sortes d'armes

A. Le Fleuret

Le fleuret est une arme d'estoc uniquement. L'action offensive de cette arme s'exerce uniquement par la pointe (une touche correspond à une pression d'au moins 500 grammes). Les tireurs revêtent une cuirasse conductrice qui permet à une lampe de s'allumer lorsque la pointe du fleuret la touche avec une pression suffisante.

La surface valable est constituée du tronc du tireur : ni la tête, ni les bras, ni les jambes ne font partie de cette surface valable. 

B. L'épée

L'épée est également une arme d'estoc : seule la pointe est utilisable pour toucher. La différenciation avec le fleuret se fait par la surface valable et par l'absence de convention.

Toute la surface du corps du tireur constitue la surface de touche, y compris les chaussures, le gant et le masque.

C. Le sabre 

Le sabre est une arme d'estoc, de taille et de contre-taille, c'est-à-dire que tous les coups portés par le tranchant, le plat, le dos ou la pointe de la lame sont comptés comme touche.
La surface valable est constituée du tronc, y compris les bras et la masque, qui est relié à la cuirasse par un fil conducteur.

Les protections

Elles sont obligatoires lorsqu'on fait un combat.

Elles servent à se protéger des coups; les contacts sont tout de même ressentis.

La protection la plus importante est le masque qui protège l'ensemble du crane. Pour le tronc, on trouve le cache- cœur ( habit qui n'a qu'une seule manche et qui s'attache avec des boutons au-dessus de l'épaule et un scratch au niveau de la taille ). Par-dessus, une veste de 2 catégories :

. pour s'entraîner, une veste blanche.

. pour la compétition, une veste blanche + une veste électrique.

Le bout du fleuret est en métal. Le gant (il n'y en a qu'un ; celui qui tient l'arme).

Le pantalon est une sorte de salopette. Les chaussettes, elles, sont rembourrées.

Exemples d'attaques

A. Le coup droit

Le coup droit est une attaque directe. On allonge d'abord le bras et ou se fend.

B. Le dégagement

Le dégagement est une attaque détournée (vers la droite ou la gauche) où on allonge là aussi le bras mais ou on fait croire à l'adversaire qu'on va le toucher directement (l'adversaire se défend ) et on en profite pour passer en dessous et on se fend.

C. Le coupé

Le coupé est une attaque détournée mais cette fois vers le haut.

Mélissa et Sasha