JEAN de la FONTAINE
Le contexte historique
En 1643, débute le règne de XIV qui durera jusqu’en 1715 ; soit un règne de plus de 60 ans qui restera le plus long de toute l’histoire de France. C’est le roi qui prend les décisions finales.
Le XVIIème siècle est le temps de l’art et de la littérature « classique » comme le théâtre de Racine et de Molière et les fables de La Fontaine.
Au XVIIème siècle, un auteur ne peut exister sans le soutien d’un puissant protecteur fortuné.
Sa vie
Jean de la Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Tierry dans l’Aisne (France).
Il observe beaucoup le comportement des animaux. Cela l’inspire pour écrire ses fables. En effet, La Fontaine utilise des animaux pour critiquer les hommes : derrière le lion se cache le roi, etc.
En 1658, il s’installe à Paris. Il publie le premier livre sous la protection de Nicolas Fouquet. Mais ce dernier se fait arrêter pour détournement d’argent. Jean de La Fontaine trouve alors d’autres protecteurs, comme Madame de la Sablière chez qui il rencontre notamment Charles Perrault (l’auteur du petit Poucet, le petit Chaperon Rouge etc … ).
La Fontaine va ensuite à Versailles où les admirateurs ne manquent pas. Pourtant, il n’est pas aimé par tout le monde ; les fables se moquant souvent de la Cour et des courtisans à travers les paroles des animaux.
Il meurt le 13 Avril 1695 à Paris.
Ses fables
Jean de La Fontaine a écrit 12 livres de Fables. Dans celles-ci, il y a 469 personnages.
Les animaux sont au nombre de 125.
On y trouve les plus puissants : le chat, le lion, la lionne, le loup, le renard, l'aigle, le milan, et le vautour.
D’un autre côté, on trouve les faibles, les victimes : le mouton, l’agneau, la brebis, le chevreau, l’âne, la souris et les poissons.
Le chien, les grenouilles, le serpent, l’éléphant, le rat, sont parfois forts, parfois faibles en fonction de l’animal auquel ils sont confrontés.
Des personnages naturels apparaissent parfois dans les fables : la lune, le soleil, le vent, le pot.
Dans certains livres, La Fontaine introduit les végétaux et d’autres éléments de la nature : l’eau, les torrents, la mer, les jardins, les citrouilles, le gland.
Viennent aussi les personnages humains : 123 hommes, de toutes les classes sociales, du plus pauvre au plus illustre de tous. Le roi apparaît 32 fois. On trouve aussi des paysans, des juges, des médecins, des riches, des bourgeois et des seigneurs.
Ses personnages ont, bien sûr, les qualités et les défauts des hommes : ils sont ivrognes, distraits, grotesques, méchants, courtisans et serviles. Ils cherchent la gloire et la richesse, ils croient à la fortune plus qu’au travail !
Il y a peu de femmes, par contre ; seulement 15 et pas toujours sous leur meilleur jour : bavardes, mauvaises épouses …
2 exemples de fables :
A. Le Renard et la Cigogne
Le Renard et la Cigogne
Compère le Renard se mit un jour en frais,
et retint à dîner commère la Cigogne.
Le régal fût petit et sans beaucoup d'apprêts :
Le galant pour toute besogne,
Avait un brouet clair ; il vivait chichement.
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette :
La Cigogne au long bec n'en put attraper miette ;
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de là, la Cigogne le prie.
"Volontiers, lui dit-il ; car avec mes amis
Je ne fais point cérémonie. "
A l'heure dite, il courut au logis
De la Cigogne son hôtesse ;
Loua très fort la politesse ;
Trouva le dîner cuit à point :
Bon appétit surtout ; Renards n'en manquent point.
Il se réjouissait à l'odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.
On servit, pour l'embarrasser,
En un vase à long col et d'étroite embouchure.
Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer ;
Mais le museau du sire était d'autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
Honteux comme un Renard qu'une Poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l'oreille.
Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :
Attendez-vous à la pareille.
B. La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf
Une Grenouille vit un Boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
- Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point. "La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.
MATHILDE / MATTEO
Hier, aujourd'hui, demain,
RépondreSupprimerles fables
sont toujours d'actualité !
c'est un super exposé !!
RépondreSupprimerbravo et je trouve que cette année
il y a beaucoup d'exposés
proposés par les enfants !
Le mardi soir, en APC, nous travaillons ça !
SupprimerAPC ?
SupprimerCe ne serait pas ACP par hasard ?
Non, non APC.
SupprimerLes activités pédagogiques complémentaires (APC) sont organisées dans toutes les écoles. Elles remplacent l’aide personnalisée, et visent soit à aider les élèves lorsqu’ils rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages, soit à les accompagner dans leur travail personnel ou leur proposer toute autre activité prévue par le projet d’école.
Ah bon car nous ne 6e on dit toujours ACP "accompagnement personnalisé".
SupprimerEtrange, étrange ...
Supprimerchangement...
RépondreSupprimerc'est trop bien !!!
RépondreSupprimermoi aussi je fais un exposer sur Jean de la fontaine.
mdrrrr Nashavez de la bande de yenki
RépondreSupprimermoi chu en CM2 🍼
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