Les beaux jours, les voici qui nous donnent des fourmis dans les jambes, qui nous permettent de faire du sport et de garder notre taille de guêpe ...
Et, avec eux, des milliers de petites bêtes qui sortent, volent et bourdonnent ...
Voici donc un nouveau texte poétique pas piqué des hannetons de Emile Verharen : "Les insectes" !
Les insectes
Sur la glycine en fleurs que la rosée humecte,
Rouges, verts, bleus, jaunes, bistre, vermeils,
Les mille insectes
Bougent et butinent dans le soleil.
Oh la merveille de leurs ailes qui brillent
Et leur corps fin comme une aiguille
Et leurs pattes et leurs antennes
Et leur toilette quotidienne
Sur un brin d'herbe ou de roseau !
Sont-ils précis, sont-ils agiles !
Leur corselet d'émail fragile
Est plus changeant que les courants de l'eau ;
Grâce à mes yeux qui les reflètent
Je les sens vivre et pénétrer en moi
Un peu ;
Oh leurs émeutes et leurs jeux
Et leurs amours et leurs émois
Et leur bataille, autour des grappes violettes !
Emile Verhaeren
Guy
Guy, à chaque fois vos commentaires font mouche !
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