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jeudi 13 mars 2014

420. Littérature : La Poésie à la une (Mars 2014)

          Pour la 16ème fois en France, la Poésie est mise à l'honneur en ce mois de Mars.
Cette manifestation qui est appelée "Printemps des Poètes"et qui est soutenue par le Ministère de la Culture et le Ministère de l'Education nationale, favorise l’ouverture du regard sur la Poésie et encourage la lecture de poèmes.




          Son action en direction du milieu scolaire est évidemment naturelle et primordiale.
Ainsi, pendant la seconde partie de Mars, du 17 au 28, les CM2 de notre école seront "plongés dans un bain" de Poésie à travers diverses activités et réalisations :


. Poèmes quotidiens : des poèmes et des textes poétiques lus pour le plaisir par l'enseignant





L'air en conserve


Dans une boîte, je rapporte
Un peu de l'air de mes vacances
Que j'ai enfermé par prudence. 
Je l'ouvre ! Fermez bien la porte

Respirez à fond ! Quelle force !
La campagne en ma boîte enclose
Nous redonne l'odeur des roses,
Le parfum puissant des écorces, 

Les arômes de la forêt... 
Mais couvrez vous bien, je vous prie, 
Car la boîte est presque finie : 
C'est que le fond de l'air est frais.

Jacques Charpentreau







Le hareng saur




Il était un grand mur blanc - nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle - haute, haute, haute,

Et, par terre, un hareng saur - sec, sec, sec.



Il vient, tenant dans ses mains - sales, sales, sales,

Un marteau lourd, un grand clou - pointu, pointu, pointu,

Un peloton de ficelle - gros, gros, gros.


Alors il monte à l'échelle - haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu - toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur nu - nu, nu, nu.

Il laisse aller le marteau - qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle - longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur - sec, sec, sec.

Il redescend de l'échelle - haute, haute, haute,
L'emporte avec le marteau - lourd, lourd, lourd,
Et puis, il s'en va ailleurs - loin, loin, loin.

Et, depuis, le hareng saur - sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle - longue, longue, longue,
Très lentement se balance - toujours, toujours, toujours.

J'ai composé cette histoire - simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens - graves, graves, graves,
Et amuser les enfants - petits, petits, petits.

Charles Cros





Le ciel est par-dessus le toit





Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,

Berce sa palme.



La cloche, dans le ciel qu'on voit,

Doucement tinte.

Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?


Paul Verlaine



Écolier dans la lune




À l’école des nuages
On découvre des pays
Où nul n’est jamais parti
Pas même les enfants sages.
Le soleil avec la pluie
L’orage avec l’accalmie
La météorologie
Bouscule le temps
Les visages
Et les couleurs de nos cris
Dans la cour des éclaircies.
Les oiseaux n’ont pas d’histoires
Les arbres n’ont pas d’ennuis
À l’école des nuages
Aucun enfant n’est puni
Les rêves tournent les pages
Aucune leçon ne t’ennuie
C’est l’école des nuages
Elle t’ouvre sur la vie.

Alain Boudet



L'arbre qui pense




L'arbre qui pense
Les pieds dans sa grille
A quoi pense-t-il 
Oh ça oh mais ça oh mais ça à quoi pense-t-il

Le chien qui pense
La patte en l'air
Que pense-t-il
Oh ça oh mais ça oh mais ça à quoi pense-t-il

Le pavé qui pense
Le ventre poli de pas
Que pense-t-il
Oh ça oh mais ça oh mais ça à quoi pense-t-il

Ciel toits et nuages
Voyez-moi
Là tout en bas
Qui marche
Et qui pense à l'arbre qui pense
Au chien au pavé
Oh ça oh mais à quoi pensent-ils donc
A quoi pensent-ils donc


Raymond Queneau




Mon stylo




Si mon stylo était magique,
Avec des mots en herbe,
J’écrirais des poèmes superbes,
Avec des mots en cage,
J’écrirais des poèmes sauvages.

Si mon stylo était artiste,
Avec les mots les plus bêtes,
J’écrirais des poèmes en fête,
Avec des mots de tous les jours,
J’écrirais des poèmes d’amour.

Mais mon stylo est un farceur
Qui n’en fait qu’à sa tête,
Et mes poèmes, sur mon cœur,
Font des pirouettes.

Robert Gélis






Les trois noisettes




Trois noisettes dans le bois
Tout au bout d'une brindille
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que filles
De roi.

Un escargot vint à passer :
"Mon beau monsieur, emmenez-moi
Dans votre carrosse,
Je serai votre fiancée"
Disaient-elles toutes trois.
Mais le vieux sire sourd et fatigué,
Le sire aux quatre cornes sous les feuilles
Ne s'est point arrêté.

Et, c'est l'ogre de la forêt, je crois,
C'est le jeune ogre rouge, gourmand et futé,
Monseigneur l'écureuil,
Qui les a croquées

Tristan Klingsor





Chanson pour les enfants l'hiver




Dans la nuit de l'hiver
Galope un grand homme blanc
C'est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois,
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village.
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré.
Dans une petite maison
Il entre sans frapper ;
Et pour se réchauffer,
S'assoit sur le poêle rouge,
Et d'un coup disparaît.
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d'une flaque d'eau,
Ne laissant que sa pipe,
Et puis son vieux chapeau.

Jacques Prévert






Avez-vous vu ?




Avez-vous vu le dromadaire
Dont les pieds ne touchent pas terre ?

Avez-vous vu le léopard
Qui aime loger dans les gares ?

Avez-vous vu le vieux lion
Qui joue si bien du violon ?

Avez-vous vu le kangourou
Qui chante et n'a jamais le sou ?

Avez-vous vu l'hippopotame
Qui minaude comme une femme ?

Avez-vous vu le perroquet
Lançant très haut son bilboquet ?

Avez-vous vu la poule au pot
Voler en rassemblant ses os ?

Mais moi, m'avez-vous bien vu, moi,
Que personne jamais ne croit ?




Maurice Carême





Le Loup et l’Agneau






La raison du plus fort est toujours la meilleure :
            Nous l'allons montrer tout à l'heure.
            Un Agneau se désaltérait
            Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
       Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
            Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
Sire, répond l'Agneau, que Votre Majesté
            Ne se mette pas en colère ;
            Mais plutôt qu'elle considère
            Que je me vas  désaltérant
                         Dans le courant,
            Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ;
Et que par conséquent, en aucune façon,
            Je ne puis troubler sa boisson.
Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
Comment l'aurais-je fait si  je n'étais pas né ?
       Reprit l'Agneau ; je tette encor ma mère
            Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
       Je n'en ai point. C'est donc quelqu'un des tiens :
            Car vous ne m'épargnez guère,
            Vous, vos Bergers et vos Chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge."
           Là-dessus, au fond des forêts
            Le loup l'emporte et puis le mange,
            Sans autre forme de procès.
           

Jean de la Fontaine




Le Petit Prince et la Rose




           Le petit prince, qui assistait à l'installation d'un bouton énorme, sentait bien qu'il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n'en finissait pas de se préparer à être belle, à l'abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s'habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh ! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu'un matin, justement à l'heure du lever du soleil, elle s'était montrée. Et elle, qui avait travaillé avec tant de précision, dit en bâillant :
- Ah ! Je me réveille à peine... Je vous demande pardon... Je suis encore toute décoiffée...
Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration :
- Que vous êtes belle !
- N'est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil...
Le petit prince devina bien qu'elle n'était pas trop modeste, mais elle était si émouvante !
- C'est l'heure, je crois, du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi...
Et le petit prince, tout confus, ayant été chercher un arrosoir d'eau fraîche, avait servi la fleur.
Ainsi l'avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse. Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, elle avait dit au petit prince :
- Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes !
- Il n'y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, et puis les tigres ne mangent pas l'herbe.
- Je ne suis pas une herbe, avait doucement répondu la fleur.
- Pardonnez-moi...
- Je ne crains rien des tigres, mais j'ai horreur des courants d'air. Vous n'auriez pas un paravent ?
"Horreur des courants d'air... ce n'est pas de chance, pour une plante, avait remarqué le petit prince. Cette fleur est bien compliquée..."
- Le soir vous me mettrez sous globe. Il fait très froid chez vous. C'est mal installé. Là d'où je viens...


Antoine de St Exupéry





Mon chien c’est quelqu’un !






Depuis quelque temps, mon chien m'inquiète...
Il se prend pour un être humain et je n'arrive pas à l'en dissuader.
Ce n'est pas tellement que je prenne mon chien pour plus bête qu'il n'est...
Mais qu'il se prenne pour quelqu'un, c'est un peu abusif !
Est-ce que je me prends pour un chien, moi ?

Quoique, quoique... 
Dernièrement, il s'est passé une chose troublante qui m'a mis la puce à l'oreille !
Je me promenais avec mon chien que je tenais en laisse...
Je rencontre une dame avec sa petite fille et j'entends la dame qui dit à sa petite fille :
- "Va ! va caresser le chien !" Et la petite fille est venue me caresser la main ! 
J'avais beau lui faire signe qu'il y avait erreur sur la personne, que le chien, c'était l'autre...
La petite fille a continué à me caresser gentiment la main...
Et la dame a dit : - "Tu vois qu'il n'est pas méchant !" 
Et mon chien qui ne perd jamais une occasion de se taire... a cru bon d'ajouter :
- "Il ne lui manque que la parole, Madame !"
Ça vous étonne, hein ? Eh bien moi, ce qui m'a le plus étonné, ce n'est pas que ces dames m'aient pris pour un chien...
Tout le monde peut se tromper !... Mais qu'elles n'aient pas été autrement surprises d'entendre mon chien parler... ! 
Alors là... Les gens ne s'étonnent plus de rien.

Moi, la première fois que j'ai entendu mon chien parler, j'aime mieux vous dire que j'ai été surpris ! C'était un soir, après dîner.
J'étais allongé sur le tapis, je somnolais... Je n'étais pas de très bon poil !
Mon chien était dans mon fauteuil, il regardait la télévision... 
Il n'était pas dans son assiette non plus ! Je le sentais ! J'ai un flair terrible...
A force de vivre avec mon chien, le chien... je le sens ! 
Et subitement, mon chien me dit :
- "On pourrait peut-être de temps en temps changer de chaîne ?" 
Moi je n'ai pas réalisé tout de suite !
Je lui ai dit : - "C'est la première fois que tu me parles sur ce ton !"
Il me dit : - " Oui ! Jusqu'à présent, je n'ai rien dit, mais je n'en pense pas moins !"
Je lui dis : - "Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?"
Il me dit : - "Ta soupe n'est pas bonne !"
Je lui dis : "Ta pâtée non plus !"
Et subitement, j'ai réalisé que je parlais à un chien... J'ai dit : 
- "Tiens ! Tu n'es qu'une bête, je ne veux pas discuter avec toi ! Enfin quoi ! Un chien qui parle ! Est-ce que j'aboie moi ?"

Quoique... Quoique... 
Dernièrement, mon chien était sorti sans me prévenir...
Il était allé aux Puces, et moi j'étais resté pour garder la maison.
Soudain, j'entends sonner. Je ne sais pas ce qui m'a pris, au lieu d'aller ouvrir, je me suis mis à aboyer ! Mais à aboyer !
Le drame, c'est que mon chien, qui avait sonné et qui m'attendait derrière la porte a tout entendu ! Alors depuis, je n'en suis plus le maître !
Avant, quand je lui lançais une pierre, il la rapportait ! Maintenant, non seulement il ne la rapporte plus, mais c'est lui qui la lance !
Et si je ne la rapporte pas dans les délais, qu'est ce que j'entends ! Je suis devenu sa bête noire, quoi !

Ah mon chien, c'est quelqu'un !
C'est dommage qu'il ne soit pas là, il vous aurait raconté tout cela mieux que moi...
Parce que cette histoire, lorsque c'est moi qui la raconte, personne n'y croit !
Alors que, lorsque c'est mon chien, les gens sont tout ouïe... 
Les gens croient n'importe qui ! 



                                                            Raymond Devos 




Liberté




Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom




Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.


                                        Paul Éluard




COMPLAINTE DU PETIT CHEVAL BLANC




Le petit cheval, dans le mauvais temps,
Qu’il avait donc du courage !
C’était un petit cheval blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il n’y avait jamais de beau temps
 Dans ce pauvre paysage.
Il n’y avait jamais de printemps,
Ni derrière ni devant.



Mais toujours il était content,
Menant les gars du village,
À travers la pluie noire des champs,
Tous derrière et lui devant.

Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage.
C’est alors qu’il était content,
Eux derrière et lui devant.



Mais un jour, dans le mauvais temps,
Un jour qu’il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps,
Qu’il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps,
Ni derrière ni devant.


Georges BRASSENS d’après un poème de Paul FORT



. Poèmes piochés : des poèmes sélectionnés et lus par les enfants




. Poèmes partagés : des poèmes récités par les enfants aux autres classes

. Poèmes écrits : des poèmes inventés et mis en forme par les enfants




          Petite réflexion : Lire de la Poésie ...

- Lire de la Poésie c’est se confronter bien souvent à une peur de ne pas comprendre, de ne pas saisir le sens du poème.
- Lire de la Poésie demande un petit effort, certes, celui d’ouvrir un livre, d’avoir un peu de curiosité et de volonté, de prendre le temps.
- Lire de la Poésie c'est oublier la logique habituelle qui nous fait lire une page de gauche à droite et de haut en bas. Avec elle, on peut s’arrêter sur des vers, des images, des mots, l'abandonner, prendre le temps d’y revenir. Un lecteur de poésie est celui qui prend son temps pour lire et qui ne cherche pas à tout comprendre d’emblée.
- Lire de la Poésie c'est oublier les lois des dictionnaires et de la grammaire.
- Lire de la Poésie c'est avoir une grande liberté ; que chacun puisse faire son propre chemin du sens.
- lire de la Poésie et l'aimer c’est oser la fréquenter souvent.


Coin "recueils de Poésie" au fond de la classe

Affiche pour s'exprimer librement sur la Poésie


                                                                                                                    Guy

10 commentaires:

  1. Alors, les "spécialistes",
    qui va reconnaître le 1er (la 1ère),
    le poète
    qui
    est représenté sur l'affiche annonçant le Printemps des Poètes ?

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  2. Moi je sais. Nous avons appris une poésie l'année dernière....

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  3. Je pense que c'est Arthur Rimbaud.
    Marion

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    1. Bravoooooooooooooooooooooooooooooooooooooo Marion !
      Termine bien tes vacances
      et
      à lundi.

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  4. Bonjour Guy
    et je gagne quoi ?
    Marion

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  5. SUPER ces poésie !!!!!
    Gros bisous à tous
    Mathilde

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  6. Le texte de R Devos
    a donc été le texte préféré par plus de la moitié de la classe !!!

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  7. Hello la compagnie, j'ai appris beaucoup de poésie pendant 2 semaines waouh !!
    J'ai adoré "Complainte du petit cheval blanc"
    Mathys

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